Bovins de boucherie La demande se replie
Alors qu’une détente semblait se dessiner, le climat commercial de cette fin de semaine est plus lourd sous l’effet d’un repli de la demande.
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Les distributeurs anticipent le recul des ventes en magasin lié à un effet psychologique de la retenue à la source sur les salaires ainsi qu’à l’impact de l’application de la loi alimentation (hausse de certains prix). L’annonce d’un trafic de viande avariée en provenance de la Pologne risque également d’impacter les ventes.
L’activité commerciale est plus calme en cette fin de semaine et seule une offre mesurée (qui aurait dû amorcer une remontée des cours) permet aux tarifs de se maintenir. L’approche des vacances d’hiver est également une période peu favorable pour la vente de viande. À Cholet et Saint-Christophe-en-Brionnais, les jeunes vaches charolaises R+/U– de plus de 450 kg se situent entre 3,75 et 3,80 €. Les R= naviguent entre 3,55 et 4,65 €, en fonction de l’âge et du poids.
À l’approche des vacances, la tendance est au maintien des prix des réformes laitières. Les vaches prim’holsteins P+ de plus de 280 kg se négocient entre 2,60 et 2,70 €, en fonction des abattoirs. Les P=3 de poids convenables se situent dans une fourchette allant de 2,45 à 2,55 €. Les vaches maigreuses et légères demeurent faiblement valorisées, entre 1,60 et 2,20 €, en fonction du poids et des abattoirs.
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